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Essor du workation : Bruxelles à une place près du top 10 mondial

De plus en plus de collaborateurs optent pour le workation. Oui, ils travaillent depuis l’étranger pour prolonger leurs vacances. La popularité croissante de cette tendance est confirmée par une étude récente d’IWG. Ouf, on retrouve Bruxelles à la 11e place du classement mondial.

Le “workation”, cette tendance des vacanciers à poursuivre leur travail à l’étranger pour prolonger leurs vacances, est de plus en plus populaire. Si Amsterdam figure dans le top 10 des destinations les plus propices au travail à distance, la Belgique peut être fière de suivre en 11e position..

Une étude menée par IWG, spécialiste de solutions de travail hybride, souligne la popularité croissante de cette tendance. Au cours de l’année écoulée, 88 % des travailleurs hybrides ont travaillé à distance et près de trois employés sur cinq (57 %) ont prolongé leurs vacances en travaillant depuis l’étranger.

Le travail à distance a la cote

L’enquête révèle clairement la popularité croissante de la “workation”. Plus de deux tiers (67 %) des travailleurs pensent pouvoir travailler efficacement depuis l’étranger. Et 71 % d’entre eux déclarent qu’ils n’envisageraient un nouvel emploi que s’il leur offrait la possibilité de travailler à distance (ou du moins en partie).

Les meilleures destinations de travail

Nos voisins d’Amsterdam occupe la septième place du classement des 25 meilleures destinations de travail. Principalement en raison de l’abondance des lieux de travail flexibles disponibles.

Les trois premières places de la liste sont occupées par Barcelone, Toronto et Pékin. Les villes ont été évaluées sur la base de neuf critères, dont le climat, les transports, la gastronomie et la vitesse de connectivité.

Voici le top 11 selon l’étude d’IWG :

L’équilibre entre vie pro/ privée comme avantage principal

L’enquête montre que l’amélioration de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée (76 %) est l’avantage le plus fréquemment mentionné pour le travail remote. En outre, la possibilité de passer plus de temps avec les amis et la famille à l’étranger (52 %), d’économiser de l’argent en voyageant pendant les heures creuses (47 %) et de profiter de vacances plus longues (30 %) sont également cités comme avantages attractifs.

Combiner travail et voyage

Mark Dixon, fondateur et PDG d’IWG, commente : “Pour de plus en plus d’employés, le travail hybride offre la possibilité de travailler là où ils sont le plus productifs. Et grâce à la technologie cloud, cela peut être n’importe où dans le monde, à condition qu’une connexion internet de haute qualité soit disponible”.

Cette tendance va continuer à s’accélérer : de plus en plus d’entreprises adopteront des politiques de “workation” pour améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée de leurs employés et accroître leur attractivité en tant qu’employeur.

Pour Mark Dixon, il n’est donc pas étonnant que de plus en plus de personnes acceptent l’idée de combiner travail et voyage, « que ce soit pour quelques jours à la fin des vacances ou pour quelques mois en tant que digital nomade. Cette tendance va continuer à s’accélérer : de plus en plus d’entreprises adopteront des politiques de “workation” pour améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée de leurs employés et accroître leur attractivité en tant qu’employeur.”

La Belgique comme hot spot ?

Vous souvenez-vous de nos 5 propositions pour le marché du travail en Belgique ? La quatrième sonne comme ceci : (et est proche de la tendance identifiée par l’IWG) : La Belgique doit (peut) devenir un hot spot du freelancing.

Oui, la Belgique doit cesser de se plaindre à propos de la pénurie de talents. Il faut agir. L’investissement dans la formation est bien sûr nécessaire, mais c’est une solution trop lente. Attirer des talents indépendants de l’étranger représente un complément efficace et rapide pour nos entreprises. Pour y parvenir, il faut repenser l’infrastructure et le branding de notre pays.

« La Belgique n’est pas connue comme un “hot spot” pour les consultants-freelances. Si nous y parvenons, nous offrons des atouts majeurs pour aider les organisations à trouver les talents nécessaires. » Marleen Deleu, Director Trends & Insights, NextConomy

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