Innerpreneurs ou comment (re)découvrir votre raison d’entreprendre
Besoin de liberté VS course à la reconnaissance ? L’entrepreneur est mû par le goût de l’aventure autant qu’il peut l’être par la peur de ne pas être “quelqu’un”. Aux yeux de qui ? Pour quoi ? La communauté Innerpreneurs l’aide à déconstruire les scénarios bien établis, à sortir du “toujours plus” et du “jamais assez”, pour se rapprocher de lui-même et se réapproprier ses talents. Et être épanoui ! Mise en lumière.
On ne se trompera pas si on enracine la création d’Innerpreneurs il y a un an et demi, dans les mains de deux entrepreneurs éveillés, la bosse déjà bien roulée : Vincent De Coninck (notre interlocuteur) et Bart Weetjens. L’aventure n’en est qu’à ses balbutiements, mais l’engagement est déjà amorcé et la communauté s’agrandit au fil des expériences. Innerpreneurs c’est ça, une communauté d’entrepreneurs engagés et conscients.
“C’est ce que nous voulons valoriser : la création d’un mouvement autour du travail intérieur. L’objectif ? Aller à l’essentiel et permettre aux indépendants, freelances, entrepreneurs de se réapproprier leur énergie entrepreneuriale, leur feu interne. On mêle développement personnel et spiritualité, on est à la frontière entre techniques de coaching actuelles et traditions ancestrales, la méditation Zen par exemple.” nous explique Vincent De Coninck.
La course au succès, ça crève
Au fond, c’est quoi le succès ? C’est quand la réussite ? C’est déjà fini ? L’égarement chez les entrepreneurs n’a rien d’hypothétique, c’est une réalité dont Vincent De Coninck, coach entrepreneurial et entrepreneur avant tout, est le témoin régulier. “Je constate souvent que les entrepreneurs qui viennent me voir font les choses pour les mauvaises raisons. Ils courent après la reconnaissance, le besoin d’argent, le succès… Ils évitent, alors que ce sont d’incroyables dénicheurs de solutions, de se poser des questions plus profondes. Ce n’est pas évident de se poser des questions sans réponse rapide. Or, c’est dangereux de ne pas se confronter à ce qui frotte, à ce qui prend du temps et demande de la profondeur. Un jour la prise de conscience les réveille, et c’est remuant parce qu’ils se sont construits autour de fausses croyances, parce qu’elles ont été constitutives de leur identité.”
Il faut rester proche de soi, il faut canaliser cette énergie entrepreneuriale et lui rendre toute sa noblesse.
Stop avec le “toujours plus”
Et puis, se rendre compte de ce qui bloque permet d’ouvrir le champ des possibles, de changer de posture. Rien ne sert plus de courir, souffle court et poumons crachés vers un succès illusoire, vers le “toujours plus grand, plus loin et plus fort”. “Je pense sincèrement qu’au contraire, il faut rester proche de soi, il faut canaliser cette énergie entrepreneuriale et lui rendre toute sa noblesse.”
Et Vincent De Coninck de clamer haut et fort que nous ne sommes pas uniquement des créateurs de machines d’argent. Bien évidemment nous pouvons être ambitieux en tant qu’entrepreneurs, mais d’abord se poser la question “pour qui” et “pour quoi” ?
Freelance = Entrepreneur ?
“Selon moi, l’entrepreneur c’est quelqu’un qui s’approprie sa destinée de manière fondamentale, qui se demande comment il pourra être libre mentalement et financièrement grâce à ses talents et comment il pourra créer un impact positif sur tout ce qu’il fait et plus globalement, sur la société. »
Miroir miroir, dis-moi pourquoi j’entreprends ?
Les entrepreneurs sont des “forces vives, créatrices de valeur et d’innovation”. Ils sont infusés d’une énergie presque divine, ils sont poussés par le besoin quasi viscéral de créer. “Selon moi, l’entrepreneur c’est quelqu’un qui s’approprie sa destinée de manière fondamentale, qui se demande comment il pourra être libre mentalement et financièrement grâce à ses talents et comment il pourra créer un impact positif sur tout ce qu’il fait et plus globalement, sur la société.”
En fait, cette quête de sens dans l’existence entrepreneuriale n’intervient qu’avec le travail intérieur, l’inner work en anglais, cette rencontre initiatique avec soi-même qui ne peut se faire qu’en conscience. Innerpreneurs (ap)porte cette nuance. Parce qu’agréger toutes les cellules d’un projet et revenir à son appel initial demande du courage, “nous ouvrons une brèche, un espace sécurisant où la confidence peut être déposée, le masque à terre.”
48h pour se retrouver
L’élan Innerpreneurs permet donc d’entrer dans un niveau de connaissances beaucoup plus profond “en cernant nos talents, en mettant en lumière nos parts d’ombres, les histoires qu’on se raconte et qu’on se laisse raconter, souvent depuis notre plus tendre enfance.”
Creuser, apprendre, revenir à soi pour mieux rayonner vers l’extérieur. Voilà l’ambition de cette nouvelle communauté qui émerge, hashtag c’est du belge. L’invitation au lien se fait via différents modes de rencontres, l’aventure initiatique de 48h ou encore les cercles de partage autour d’un feu. Exit les milieux aseptisés et « bling bling », bienvenue authenticité. On part en voyage vers soi-même, en oscillant entre moments collectifs et coaching individuels, entre ateliers intensifs et réintégration du calme.
L’entrepreneuriat c’est comme une aventure de développement personnel, on est obligé de sortir de sa zone de confort, de manifester ce qu’on a en soi.
Faire palpiter son talent !
Dirigeants de grande entreprise happés par leur croissance, freelances en plein développement, artistes à l’âme aventureuse, avides de création…, Innerpreneurs s’adresse à toutes les personnes qui ont un talent et qui veulent en vivre. À tous ces corps habités qui, un jour, sentent l’appel au voyage entrepreneurial. Finalement “l’entrepreneuriat c’est comme une aventure de développement personnel, on est obligé de sortir de sa zone de confort, de manifester ce qu’on a en soi et cela percole dans tous les pans de la vie” conclut très justement Vincent De Coninck.
Cette petite voix commence à se faire entendre ? Vous ne savez pas comment l’accueillir ? Pour aller (re)découvrir votre raison d’entreprendre, il y a désormais Innerpreneurs : la communauté “au service de”, menant un travail qui n’a pas de prix, mais qui vaut toutes les pépites du monde. La prochaine retraite ? C’est par ici.