1 intérimaire sur 3 combine intérim et contrat fixe
Qui sont les intérimaires ? Quelles sont leurs attentes ? Quelles sont les motivations qui les poussent à faire de l’intérim ? La fédération des prestataires de services RH se penche sur ces questions dans son enquête « L’intérim ouvre des portes ». Voici quelques faits intéressants.
Histoires personnelles
Dans sa dernière enquête, Federgon pousse l’analyse au-delà des graphiques et des chiffres. Ceux-ci sont entrecoupés de quelques histoires personnelles d’intérimaires. « L’étudiant à la recherche d’un job étudiant, le jeune en fin de scolarité en quête d’un premier emploi, le retraité qui veut rester actif, le salarié qui a envie d’un job d’appoint le week-end… Chaque témoignage illustre bien que pour tous ceux qui veulent franchir un cap dans la vie, pour toute personne qui aspire à donner une nouvelle orientation à sa carrière, l’intérim peut être une solution », indique la fédération.
Des chiffres éloquents
Chaque année, 693 077 personnes occupent un poste d’intérimaire. Et 6 469 intérimaires ont participé à l’enquête :
- 28,61 % des intérimaires dans notre pays possèdent une nationalité autre que belge. 11,82 % d’entre eux sont non européens. Près de 3 intérimaires sur 10 ne sont donc pas belges. Pour ces personnes, l’intérim représente un moyen efficace d’entrer sur le marché du travail.
- 51 % des intérimaires indiquent vouloir suivre davantage de formations et surtout pour apprendre de nouvelles choses (83 %). Mais plus de la moitié (51 %) disent aussi qu’une formation complémentaire est nécessaire pour bien effectuer leur travail. Un nombre impressionnant de personnes (45 %) précisent vouloir suivre des formations parce que le mentionner sur un CV impressionne.
- Pour 24 % des intérimaires, l’intérim ne constitue pas le revenu principal. 1 personne sur 4 cumule son travail avec d’autres activités.
- Le nombre d’intérimaires combinant intérim et contrat fixe reste en forte augmentation. 2015 : 23 %. 2019 : 30 % 2021 : au plus 38 %
Parcours client
La fédération a par ailleurs esquissé un parcours client dans son rapport intitulé « L’intérim ouvre des portes ». « Dans un contexte de numérisation croissante, les agences d’intérim doivent aujourd’hui impérativement savoir où et comment les intérimaires veulent qu’on s’adresse à eux et comprendre où et comment ces derniers sont susceptibles de marquer des points. Et ce qui nous frappe beaucoup, mais ne nous surprend pas vraiment, est de constater que malgré le foisonnement des outils de communication numériques, à des moments décisifs d’une mission d’intérim, le contact personnel et direct avec le consultant en intérim reste très important. »
Téléchargez ici l’enquête complète « L’intérim ouvre des portes ».
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