"Exploring the future of work & the freelance economy"
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L’économie de plateforme influence l’apprentissage des collaborateurs

Il faut s’attendre à ce que, dans l’avenir, de plus en plus de travailleurs perçoivent un revenu via l’économie de plateforme. Cette évolution influence grandement la façon d’apprendre et la teneur de ce que l’on apprend. C’est ce qui ressort du séminaire organisé par le Cedefop, le Centre européen pour le développement de la formation professionnelle.

Environ 11 % de la population active européenne perçoit partiellement ses revenus de l’économie de plateforme. Cette constatation émane du dernier séminaire du Cedefop Skill Development of Workers in the Platform Economy. Ce pourcentage est certainement appelé à augmenter. Cette tendance permet de s’interroger sur la politique du marché du travail, et en particulier sur la politique de formation.

Les compétences liées à l’utilisation de technologies

De par la diversité des activités professionnelles proposées, l’économie de plateforme disposera d’un grand volume d’informations sur les compétences qui seront requises à l’avenir. Ces compétences sont souvent en lien avec le soutien de l’économie, afin de pouvoir mener à bien les activités.

Apprendre de façon informelle

Alors que les travailleurs des secteurs privé et public se forment principalement collectivement et en mode formel, les travailleurs de l’économie de plateforme se forment individuellement et en mode informel, nous dit une étude sur le CrowdLearn. Ce qui s’explique par la nature même du travail dans un contexte d’économie de plateforme. Chaque nouveau projet ou chaque nouveau client peut, par exemple, exiger la mise en place de technologies, ce qui entraîne une nouvelle approche de l’apprentissage informel.

Les connaissances acquises peuvent dès lors être partagées avec vos peers, et la plateforme devenir une sorte de provider de nouvelles connaissances.

Certification informelle

L’étude menée auprès des travailleurs de l’économie de plateforme a également démontré qu’avec cette dernière, il n’est nul besoin d’expressément valider les compétences. Ce qui va toutefois être validé par les clients, ce sont les compétences déployées pour mener à bien un projet. Nous assistons à une évolution de la traditionnelle certification formelle vers la certification informelle.

 

Auteur: Vickie Dekocker

Source : Syntra Vlaanderen – Remerciements à Johan Desseyn de Mpiris