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Travail Atypique: donner sa définition au travail

Est atypique, c’est ce qui n’est pas la norme : lorsqu’on parle de travail atypique, on désigne souvent le travail précaire, en CDD, tout simplement car la norme du marché du travail est le CDI. Faut-il changer cette norme ? Comment s’y retrouver lorsque le CDI ne nous convient pas ? Retour sur la notion de travail atypique dans une société dont le monde du travail est en plein changement.

Une société atypique

La société d’aujourd’hui est familière des activités multiples et variées : en tout temps, en tout lieu, il est possible de travailler de chez soi. Les frontières se floutent, on travaille chez soi et on vit dans son lieu de travail, en témoigne ces espaces qui se transforment : canapés modulables, tables, le lieu du travail adopte les codes de la maison, tout comme la maison a de plus en plus des allures de bureau. Les espaces de co-working en sont très révélateurs : jeunes et dynamiques, ils sont aussi des cafés, des lieux de rencontre, et d’évènements pour networker.

Travail atypique : donner sa propre définition à son travail

Dans cette société, l’atypique (ce qui n’est donc pas typique) reprend ses droits : certes, le CDI est toujours un idéal, mais de plus en plus de personnes, notamment les plus jeunes, prônent l’atypique, l’original, ce qui n’est pas commun. Ce sont les slasheurs : un métier le jour, un autre la nuit, entre loisir et travail, la plus jeune génération n’hésites pas à choisir l’atypique. Vous pouvez d’ailleurs en savoir plus sur le phénomène des slasheurs, ces freelances aux milles facettes.

Revaloriser le travail atypique: portrait de slasheurs

Le travail atypique c’est donc cet euphémisme utilisé pour décrire une situation d’emploi précaire, à temps partiel, sans possibilité de carrière, temporaire, autonome à compte propre, ou en cumul d’emplois. S’il est certes défini par la DARES comme le travail dont les horaires sont atypiques, c’est à dire qui ne correspond pas aux horaires en journée classique (travailler le soir, le week-end, et non pas du lundi au vendredi), il concerne un certain nombre de personnes : “En 2017, en France (hors Mayotte), 44 % des salariés (10,4 millions de personnes) sont, au cours d’un mois, soumis à au moins un horaire de travail atypique sur leur lieu de travail, à leur domicile ou ailleurs. Le travail le samedi est le plus répandu avec 35 % des salariés mobilisés”.

Mais repenser la norme est très important. Reconsidérer ce que la société définit comme le “travail normal”, c’est aussi donc valoriser les parcours atypiques. Beaucoup de “slasheurs” ces individus avec plusieurs casquettes, sont très inspirants en ce sens. Kitesy Martin par exemple, à la fois yogi et styliste, a lancé son concept de yoga hip-hop tout en faisant des missions de freelance et en lançant sa propre marque de bijoux éco-responsable. “Je travaille pas à plein temps sur Humble Warrior, j’ai toujours mon activité de styliste free-lance. Je travaille pour différentes entreprises en tant que styliste, parfois designer”. Atypique vous avez dit ?

L’agence JAD (Jeunes adultes décomplexés) mets justement en valeur ces portraits de “jeunes adultes décomplexés” et donc atypiques. Au travers de selfies du mois, l’agence expose les parcours de ces jeunes atypiques à travers un échange de textos.

Le travail atypique, c’est donc à portée de main ! Il suffit juste d’un peu d’entrain et surtout de décomplexer : ça n’est pas atypique tant que ça vous plaît.

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