Résumé de l’enquête sur l’engagement temporaire de talents externes : qui porte la responsabilité ?
Dans son enquête Inhuur externen (Engagement temporaire d’externes), HR-solution Pro-Cured a voulu savoir qui porte la responsabilité de l’engagement temporaire de talents externes. 130 directeurs opérationnels, des Achats et des RH ont pris part à l’enquête. Vous découvrirez ci-après un résumé de leurs conclusions.
130 directeurs opérationnels, des RH ou des Achats, responsables pour l’engagement temporaire de collaborateurs externes, ont participé à l’enquête Inhuur externen initiée par le fournisseur de solutions RH Pro-Cured. Dans le cadre de cette enquête, lorsque l’on parle de collaborateurs externes, il ’agit bien de professionnels hautement qualifiés qui reçoivent des missions temporaires au sein d’organisation sans être repris sur le payroll.
- 42% des personnes interrogées prévoient une augmentation du nombre de freelances dans leur organisation dans les années à venir.
- Dans une organisation sur cinq, plus de 20% de l’effectif total de collaborateurs est constitué d’externes. Pour 32% d’entre elles, ce pourcentage va de 10 à 20%.
- Les trois canaux les plus utilisés pour engager des professionnels externes sont, par ordre d’importance : 1) preferred suppliers, 2) le réseau personnel des managers et 3) une recherche active par des recruteurs internes.
- Les principales raisons de collaboration avec des professionnels externes sont : 1) intégrer la bonne expertise, 2) satisfaire temporairement à des postes vacants et 3) faire face à un pic (saisonnier) d’activité.
- L’élaboration d’une vision stratégique concernant l’engagement temporaire est une priorité absolue pour de nombreuses organisations. 54% des participants pensent que l’affirmation « une politique stratégique d’engagement temporaire est importante pour l’organisation afin d’éviter une perte totale de contrôle » est pertinente voire très pertinente. Près de la moitié affirment que « les collaborateurs externes font partie de notre capital humain » et se rallient à la thèse suivante : « Si nous omettons d’engager des collaborateurs externes, nous risquons de ne plus attirer des talents externes hautement qualifiés (et de ne plus être perçu comme un employeur attractif). »
- Actuellement, il n’est pas encore été établi clairement qui doit être responsable de l’engagement des collaborateurs externes. Pour 35% des organisations, cette responsabilité revient aux services des RH ou des Achats, pour 40% d’entre elles, la tâche est répartie entre plusieurs services tandis que pour 25%, cela ressort de la responsabilité du business manager. Les participants à l’enquête estiment que les RH ou les Achats devraient jouer un rôle plus important dans la gestion de ce processus.
- Les organisations ont l’ambition de développer la manière d’engager et de déployer leurs collaborateurs externes. 20% d’entre elles s’attendent, dans les trois années à venir, à voir un glissement d’un processus d’engagement temporaire complètement décentralisé vers un processus centralisé.
- 20% des participants s’attendent également à ce que leur organisation passe d’un ’processus d’engagement centralisé’ à une ’politique stratégique d’engagement temporaire intégrée’ voire une ’acquisition totale des talents’, où l’engagement temporaire ferait partie intégrante de la stratégie RH et de la stratégie des Achats, et ce endéans les trois ans. Des plans très ambitieux. Ce sont surtout les sociétés commerciales qui souhaitent franchir cette étape.